Anemonia viridis
Les anémones de mer sont des animaux qui se nourrissent de proies qu’elles attrapent grâce à leurs tentacules urticants. Cette espèce se nourrit également des produits de la photosynthèse réalisée par les algues unicellulaires qu’elle héberge dans ses cellules et qui lui donnent sa couleur verte.
Classification
viridis
Le mot en latin signifie vert.
Anemonia
Du latin « anemonia » qui signifie fleur.
Actiniidés
Une des principales familles d’anémones de mer en nombre d’espèces.
Actiniaires
Hexacoralliaires mous dépourvus de squelette et munis d’un pied musculeux. Le groupe comprend 1 200 espèces et correspond aux anémones de mer.
Hexacoralliaires
Fondamentalement, les polypes présentent un nombre 6 – ou multiple de 6 – tentacules. Le pharynx possède un sphincter qui permet la fermeture du polype.
Voir tous les hexacoralliaires
Anthozoaires
Ce sont des cnidaires uniquement sous la forme polype (ils n’ont pas de forme méduse). Les polypes sont pourvus d’un pharynx facilitant l’ingestion des proies.
Cnidaires
Animaux à symétrie radiaire, sans avant ni arrière, sans dos ni ventre, avec un seul orifice servant à la fois de bouche et d’anus. Existent sous deux formes, le polype en forme de tube fixé au substrat par sa base et la méduse qui nage en pleine eau grâce aux contractions de son ombrelle. Les cnidaires sont caractérisés par les cnidoblastes, des cellules urticantes capables de dévaginer un minuscule harpon venimeux et servant à la capture des proies.
Le corps est brun rougeâtre, les tentacules sont vert clair (d’où le nom d’espèce) avec souvent les extrémités violettes. Les tentacules longs et fins ne sont pas rétractiles et adhèrent très fortement à la peau en cas de contact.
Cette espèce est assez commune et se rencontre sur les fonds rocheux sur lesquels elle se fixe par son pied. Assez commune à proximité de la surface, elle peut se trouver jusqu’à 25m de profondeur. La répartition géographique concerne la Méditerranée, l’Atlantique des Canaries à l’Ecosse et la Manche.
Les anémones se nourrissent de proies qu’elles attrapent avec leurs tentacules. Ceux-ci contiennent de très nombreuses cellules urticantes, les cnidoblastes. Celles-ci dévaginent au moindre contact un filament rejetant un liquide urticant qui va paralyser, voire tuer la proie. Les tentacules n’ont plus qu’à ramener la proie jusqu’à la bouche pour qu’elle soit ingérée. Cette espèce se nourrit de petits poissons et d’invertébrés passant à proximité des tentacules.
Les anémones se reproduisent de manière sexuée : chez l’anémone verte, les sexes sont séparés. Après fécondation, les œufs donnent des larves nageuses qui à la métamorphose se fixent sur le substrat pour donner une anémone.
La reproduction asexuée est très courante. Elle peut se produire par bourgeonnement ou par scissiparité, c'est-à-dire par fission longitudinale de l’individu en deux.
Cette espèce héberge dans ses tissus des algues unicellulaires symbiotes, qui par leur photosynthèse fournissent des nutriments à l’anémone (ce type de symbiose est assez répandue chez les cnidaires). Les pigments de ces algues donnent sa couleur à l’anémone.
Statut de protection
Pour la conservation des espèces, l’Union Internationale de la Conservation de la Nature UICN classe les espèces dans l’une des neuf catégories suivantes :
Nom | Dénomination |
---|---|
Éteinte | EX |
Éteinte à l'état sauvage | EW |
En danger critique | CR |
En danger | EN |
Vulnérable | VU |
Quasi menacée | NT |
Préoccupation mineure | LC |
Données insuffisantes | DD |
Non évaluée | NE |
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