Les nageoires sont rayonnées : le repli de peau constituant la nageoire est soutenue par des rayons osseux ou cartilagineux. La vessie natatoire est en général développée.
La mâchoire supérieure est mobile par rapport au crâne. La nageoire caudale est (seulement en apparence) symétrique, c’est-à-dire que les lobes inférieure et supérieure de la nageoire ont la même taille. Ce groupe représente la très grande majorité des poissons actuels.
Caractérisés par une modification des mâchoires permettant une avancée accrue de la bouche et la présence (à quelques exceptions près) de rayons durs, souvent épineux, aux nageoires anale et dorsale antérieure (parfois aussi aux pelviennes), les nageoires pelviennes sont souvent avancées sous les nageoires pectorales.
Les nageoires pelviennes sont très rapprochées des nageoires thoraciques. Les perciformes constituent le plus grand groupe dans les téléostéens avec plus de 150 familles.
La forme sauvage est de couleur brunâtre et a des nageoires courtes. Mais il existe de nombreuses variétés très colorées sélectionnées pour le commerce aquariophile. Il existe un dimorphisme sexuel, les mâles et les femelles sont différents : le mâle est plus coloré et présente des nageoires plus longues que la femelle. Comme le mâle est très agressif, l’espèce a été élevée depuis très longtemps (6 000 ans) en Asie du Sud Est et sélectionnée pour les combats (comme pour les combats de coqs). La sélection a porté également sur la couleur et la forme des nageoires.
Écologie et répartition géographique
Le combattant est originaire d’Asie du Sud-Est : Thaïlande, Cambodge, Viet Nam, Laos et Malaisie. Il fréquente les eaux stagnantes pauvres en oxygène des plaines inondables, canaux, rizières, et rivières.
Alimentation
L’espèce se nourrit de zooplancton, de larves de moustiques et d’autres insectes.
Reproduction – cycle de vie
Les mâles sont territoriaux et très agressifs envers les autres mâles, ils déploient leurs nageoires et gonflent leurs branchies pour paraître plus imposants, puis les rivaux s’attaquent, se mordent la bouche et se déchirent les nageoires avec leurs dents acérées. Ces combats vont fréquemment jusqu’à la mort dans un aquarium confiné d’autant plus que les variétés ont été sélectionnées sur leur agressivité, mais dans la nature, les affrontements se traduisent par la fuite d’un des protagonistes. L’espèce n’en demeure pas moins très agressive. Ce caractère pourrait être du aux conditions de vie : dans les milieux fréquentés par cette espèce, les sites de reproduction sont rares et seuls les mâles les plus agressifs parviennent à éloigner les rivaux. De plus, l’investissement du mâle est très important dans la reproduction : c’est lui qui va construire le nid et surveiller la descendance, ce qui renforce encore les raisons d’être féroce.
Le mâle construit en effet le nid, une structure délicate faite de bulles : il prend une bouffée d’air et relâche des bulles enrobées de mucus, il constitue ainsi un radeau de bulles flottant juste sous la surface. En flottant en surface, les œufs seront ainsi suffisamment oxygénés. L’accouplement a lieu sous le nid, le mâle conduit la femelle sous les bulles, avant de l’enlacer, provoquant ainsi l’expulsion des œufs qu’il féconde aussitôt. Le mâle récupère les œufs dans la bouche et les répartit dans le nid. Pendant l’incubation, il surveille la ponte et devient encore plus agressif, le nid est une structure fragile qui doit être réparée et les autres poissons, y compris les femelles, peuvent manger les œufs. Le mâle chasse la femelle après la ponte.
Respiration
Comme la majeure partie des membres de sa famille, le combattant possède un organe respiratoire accessoire, appelé le labyrinthe, qui lui permet de respirer de l’oxygène atmosphérique et de s’accommoder de la faible teneur en oxygène des eaux qu’il fréquente. Le labyrinthe est une structure constituée de lames squelettiques très enchevêtrées situées dans la partie dorsale du pharynx au dessus des branchies. Cette structure très ramifiée et très vascularisée puise l’oxygène de l’air capté par la bouche.
Statut de protection UICN de l'espèce Combattant
Statut de protection
Pour la conservation des espèces, l’Union Internationale de la Conservation de la Nature UICN
classe les espèces dans l’une des neuf catégories suivantes :
Les nageoires sont rayonnées : le repli de peau constituant la nageoire est soutenue par des rayons osseux ou cartilagineux. La vessie natatoire est en général développée.
La mâchoire supérieure est mobile par rapport au crâne. La nageoire caudale est (seulement en apparence) symétrique, c’est-à-dire que les lobes inférieure et supérieure de la nageoire ont la même taille. Ce groupe représente la très grande majorité des poissons actuels.
Caractérisés par une modification des mâchoires permettant une avancée accrue de la bouche et la présence (à quelques exceptions près) de rayons durs, souvent épineux, aux nageoires anale et dorsale antérieure (parfois aussi aux pelviennes), les nageoires pelviennes sont souvent avancées sous les nageoires pectorales.
Les nageoires pelviennes sont très rapprochées des nageoires thoraciques. Les perciformes constituent le plus grand groupe dans les téléostéens avec plus de 150 familles.