Calliactis parasitica
Se trouve dans la galerie Nautilus
Cette anémone vit le plus souvent fixée sur la coquille d’un bernard-l’ermite. Cette relation de mutualisme apporte une protection au bernard-l’ermite (par les tentacules urticants de l’anémone) et un apport d’aliments à l’anémone (par les déplacements du bernard-l’ermite).
Classification
parasitica
En référence à l’association avec les bernard l’ermite.
Calliactis
Du grec « kallos » et « actis » qui signifient beau et rayon en référence aux tentacules.
Hormathiidés
Actiniaires
Hexacoralliaires mous dépourvus de squelette et munis d’un pied musculeux. Le groupe comprend 1 200 espèces et correspond aux anémones de mer.
Hexacoralliaires
Fondamentalement, les polypes présentent un nombre 6 – ou multiple de 6 – tentacules. Le pharynx possède un sphincter qui permet la fermeture du polype.
Voir tous les hexacoralliaires
Anthozoaires
Ce sont des cnidaires uniquement sous la forme polype (ils n’ont pas de forme méduse). Les polypes sont pourvus d’un pharynx facilitant l’ingestion des proies.
Cnidaires
Animaux à symétrie radiaire, sans avant ni arrière, sans dos ni ventre, avec un seul orifice servant à la fois de bouche et d’anus. Existent sous deux formes, le polype en forme de tube fixé au substrat par sa base et la méduse qui nage en pleine eau grâce aux contractions de son ombrelle. Les cnidaires sont caractérisés par les cnidoblastes, des cellules urticantes capables de dévaginer un minuscule harpon venimeux et servant à la capture des proies.
Les anémones de mer présentent toutes un pied surmonté d’une couronne de tentacules. Chez cette espèce, les tentacules, ce couleur crème, sont très nombreux et très fins. Le pied est beige avec des lignes claires longitudinales et irrégulières.
La répartition géographique va du sud des côtes de l’Angleterre jusqu’à la Méditerranée. La plupart du temps, cette espèce se trouve fixée sur des bernard-l’ermite ou sur des mollusques comme le buccin.
Les anémones se nourrissent de proies qu’elles attrapent avec leurs tentacules. Ceux-ci contiennent de très nombreuses cellules urticantes, les cnidoblastes. Celles-ci dévaginent au moindre contact un filament rejetant un liquide urticant qui va paralyser, voire tuer la proie. Les tentacules n’ont plus qu’à ramener la proie jusqu’à la bouche pour qu’elle soit ingérée. Après digestion, les déchets sont rejetés par le même orifice. Il est souvent dit que cette anémone de mer profite des restes de repas de son hôte.
Les anémones de mer se reproduisent de façon sexuée et souvent de façon asexuée selon les espèces.
En cas de stress, certaines anémones, comme cette espèce, rejettent pour se défendre des achonties : des filaments blanchâtres bourrés de cellules urticantes.
Cette anémone vit la plupart du temps en relation de mutualisme (interaction entre deux espèces qui est bénéfique aux deux partenaires de l’association) en étant fixée sur la coquille de bernard-l’ermite (voire de gastéropodes comme le buccin). C’est le bernard-l’ermite qui décroche avec ses pinces la ou les anémone(s) (l’association peut concerner plusieurs anémones) du support où elle est initialement fixée et l’anémone se fixe sur la coquille. Le bernard-l’ermite profite de la protection apportée par les filaments urticants de l’anémone (contre les céphalopodes notamment) et l’anémone trouve dans cette association support et nourriture.
Statut de protection
Pour la conservation des espèces, l’Union Internationale de la Conservation de la Nature UICN classe les espèces dans l’une des neuf catégories suivantes :
Nom | Dénomination |
---|---|
Éteinte | EX |
Éteinte à l'état sauvage | EW |
En danger critique | CR |
En danger | EN |
Vulnérable | VU |
Quasi menacée | NT |
Préoccupation mineure | LC |
Données insuffisantes | DD |
Non évaluée | NE |
Partager sur :