Animaux à corps recouvert d’une cuticule rigide constituant un exosquelette (la croissance se fait par mue) et divisé en segments porteurs d’appendices articulés.
La tête et le thorax sont fusionnés en un céphalothorax protégé par un bouclier (le bouclier protège également les branchies). Les trois premières paires d’appendices du thorax forment des maxillipèdes (« pattes mâchoires ») qui interviennent dans l’alimentation, les appendices suivant forment cinq paires de pattes (d’où le nom de décapodes) mais la première paire est transformée en pinces.
Ce groupe comprendrait plus de 3 000 espèces, essentiellement marines (quelques espèces d’eau douce et terrestres). Il correspond à ce qu’on appelle vulgairement les crabes, avec cinq paires de pattes (la première étant transformée en pinces) et l’abdomen réduit et replié sous le céphalothorax.
Du grec « mainein » qui signifie rendre furieux, sans doute en référence au comportement batailleur de l’espèce (notamment des mâles)
Description morphologique
La carapace, plus large que longue, mesure six centimètres de longueur et huit de largeur. Elle possède cinq dents latérales pointues et trois dents arrondies entre les yeux. Les pattes sont longues et effilées, la dernière paire est légèrement aplatie. La couleur est en général verte, mais elle peut être aussi rouge, orangée ou grise, la face ventrale est plus claire que la face dorsale.
Écologie et répartition géographique
Ce crabe est l’espèce la plus répandue en Europe du Nord, il fréquente de nombreux milieux : plages de sable, côtes rocheuses, estuaires (il tolère les faibles salinités). Il ne s’éloigne que très peu des côtes et suit le niveau des marées. La répartition géographique est l’Atlantique Est, de la Mauritanie à la Norvège. L’espèce a été introduite dans de nombreuses autres régions du globe et s’avère parfois invasive.
Alimentation
Le régime alimentaire est varié : proies diverses (mollusques, annélides, crustacés…), algues, débris organiques, cadavres.
Reproduction – cycle de vie
Chez les crabes, les sexes sont séparés avec un dimorphisme sexuel : les mâles ont un abdomen étroit et triangulaire, alors que les femelles ont un abdomen large, bien segmenté et pourvu d’appendices pour porter les œufs. Le mâle coince une femelle sous lui en attendant qu’elle mue (on parle de gardiennage pré-copulatoire) car l’accouplement ne peut avoir lieu qu’entre la mue de la femelle et le durcissement de sa carapace. Comme chez de nombreux crustacés, la femelle conserve ses œufs sous son abdomen, fixés aux appendices. Les œufs libèrent des larves planctoniques (dites larves zoé) qui après métamorphose donneront des minuscules crabes qui tombent sur le fond pour y poursuivre leur développement.
Statut de protection
Le crabe vert est invasif dans de nombreuses régions du globe, notamment aux États-Unis.
Statut de protection UICN de l'espèce Crabe vert
Statut de protection
Pour la conservation des espèces, l’Union Internationale de la Conservation de la Nature UICN
classe les espèces dans l’une des neuf catégories suivantes :
Animaux à corps recouvert d’une cuticule rigide constituant un exosquelette (la croissance se fait par mue) et divisé en segments porteurs d’appendices articulés.
La tête et le thorax sont fusionnés en un céphalothorax protégé par un bouclier (le bouclier protège également les branchies). Les trois premières paires d’appendices du thorax forment des maxillipèdes (« pattes mâchoires ») qui interviennent dans l’alimentation, les appendices suivant forment cinq paires de pattes (d’où le nom de décapodes) mais la première paire est transformée en pinces.
Ce groupe comprendrait plus de 3 000 espèces, essentiellement marines (quelques espèces d’eau douce et terrestres). Il correspond à ce qu’on appelle vulgairement les crabes, avec cinq paires de pattes (la première étant transformée en pinces) et l’abdomen réduit et replié sous le céphalothorax.