Chondrostoma nasus
Se trouve dans la galerie Nautilus
Le hotu se reconnait assez facilement à son museau tronqué. On le trouve dans les cours d’eau à courant modéré ou fort (souvent derrière les zones de turbulences) et à fond constitué de rochers ou de graviers. Sa chair est appréciée mais contient des arêtes.
Classification
nasus
Du latin « nasus » qui signifie nez, en référence au nez proéminent caractéristique.
Chondostoma
Du grec « chondro » cartilage et « stoma » bouche en référence aux lèvres cornées présentes sur la bouche.
Leuciscidés
Cette famille comprend plus de 670 espèces.
Cypriniformes
C’est l’ordre le plus nombreux avec plus de 4 600 espèces dont la quasi-totalité vit en eau douce.
Ostariophyses
La vessie natatoire est divisée en deux chambres. Chez la plupart, la vessie gazeuse est reliée à l’oreille interne par une chaîne de petits os (constituant l’appareil de Weber) qui transmettent les vibrations à l’oreille.
Téléostéens
La mâchoire supérieure est mobile par rapport au crâne. La nageoire caudale est (seulement en apparence) symétrique, c’est-à-dire que les lobes inférieur et supérieur de la nageoire ont la même taille. Ce groupe représente la très grande majorité des poissons actuels.
Actinoptérygiens
Les nageoires sont rayonnées : le repli de peau constituant la nageoire est soutenu par des rayons osseux ou cartilagineux. La vessie natatoire est en général développée.
Voir tous les actinoptérygiens
Ostéichthyens
Vertébrés à squelette osseux et présentant des sacs aériens reliés au tube digestif (vessie gazeuse ou poumons)
Vertébrés
Animaux pourvus d’une colonne vertébrale et d’un crâne qui protège le cerveau.
Le corps est fusiforme. La bouche est nettement inférieure, dirigée vers le bas et transversale, ce qui donne au hotu un museau tronqué avec un nez proéminent caractéristique. La bouche est bordée de lèvres cornées tranchantes. Le dos est brun-vert, les flancs grisâtres et le ventre argenté ; les nageoires sont colorées de rose-orange, sauf la dorsale. La taille est d’environ 30 à 40cm.
Dans les cours d’eau, les espèces se répartissent d’amont en aval suivant leur exigence en température et en force du courant. Il peut être ainsi distingué de l’amont vers l’aval différentes zones caractérisées par des paramètres physicochimiques différents et donc par des peuplements d’espèces différents. Le hotu fréquente les eaux claires de la zone à barbeau (cours d’eau à pente faible mais encore sensible où les alluvions peuvent se déposer) mais se rencontre également dans la zone à truite (eaux rapides et fraiches) et dans la zone à brème (cours d’eau plus en aval à pente et courant faibles). Il se trouve dans toute l’Europe centrale jusqu’aux bassins de la Seine, de la Loire et du Rhône.
Il s’agit essentiellement d’un brouteur d’algues, sa bouche infère et ses lèvres cornées lui permettent de racler la surface des galets, mais il se nourrit aussi de larves, vers, mollusques.
Elle a lieu au début du printemps. Une femelle pond de 10 000 à 15 000 œufs mais peut en libérer jusqu’à 100 000 qui adhèrent au substrat dans des zones de graviers drainées par un courant rapide. Pendant la période de reproduction, les mâles et les femelles portent des tubercules nuptiaux, de petites excroissances situées surtout sur la tête, voire sur l’ensemble du corps.
Statut de protection
Pour la conservation des espèces, l’Union Internationale de la Conservation de la Nature UICN classe les espèces dans l’une des neuf catégories suivantes :
Nom | Dénomination |
---|---|
Éteinte | EX |
Éteinte à l'état sauvage | EW |
En danger critique | CR |
En danger | EN |
Vulnérable | VU |
Quasi menacée | NT |
Préoccupation mineure | LC |
Données insuffisantes | DD |
Non évaluée | NE |
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