Les nageoires sont rayonnées : le repli de peau constituant la nageoire est soutenue par des rayons osseux ou cartilagineux. La vessie natatoire est en général développée.
La mâchoire supérieure est mobile par rapport au crâne. La nageoire caudale est (seulement en apparence) symétrique, c’est-à-dire que les lobes inférieure et supérieure de la nageoire ont la même taille. Ce groupe représente la très grande majorité des poissons actuels.
Caractérisés par une modification des mâchoires permettant une avancée accrue de la bouche et la présence (à quelques exceptions près) de rayons durs, souvent épineux, aux nageoires anale et dorsale antérieure (parfois aussi aux pelviennes), les nageoires pelviennes sont souvent avancées sous les nageoires pectorales.
Les nageoires pelviennes sont très rapprochées des nageoires thoraciques. Les perciformes constituent le plus grand groupe dans les téléostéens avec plus de 150 familles.
Importante famille de près de 400 espèces, communément appelées demoiselles et fréquentes dans les récifs coralliens. Le nom de la famille vient de « poma » qui signifie en grec couvercle et fait référence à l’opercule et « centron » qui signifie épine en référence au bord pointu de l’opercule.
Le corps est en forme d’amande et d’un bleu turquoise lumineux, pâlissant sur la face ventrale. Les yeux sont assez gros, la bouche est terminale et protractile, armée de dents pointues. Les lèvres sont marquées par une ligne bleu turquoise, deux lignes de la même couleur partent de la lèvre supérieure et rejoignent le bord des yeux. La nageoire caudale est très fourchue, en queue d’hirondelle, avec les bords extérieurs de la même couleur que le corps. La taille est d’environ 9cm.
Écologie et répartition géographique
Cette espèce se rencontre dans les zones abritées des récifs coralliens, comme les platiers et les lagons entre 1 et 12m de profondeur. Les adultes forment des bancs au dessus des massifs de coraux branchus comme Acropora. Ils s’y réfugient la nuit pour dormir. La répartition géographique couvre la Mer Rouge, tout l’Océan Indien et le Pacifique de l’Australie aux Tuamotu et du sud du Japon à la Nouvelle-Calédonie.
Alimentation
L’espèce est planctonophage, elle se nourrit de phytoplancton et de zooplancton. Les individus sont capables de choisir parmi ces proies minuscules : la protrusion très rapide des mâchoires permet d’attraper les plus rapides des copépodes (crustacés planctoniques), les proies moins rapides sont attrapées par aspiration, les particules flottantes sont picorées à la surface. L’acuité visuelle est très bonne et l’espèce est sensible à la polarisation de la lumière, notamment des UV : cette capacité est vraisemblablement utile à la détection des proies planctoniques, mais aussi à la communication.
Reproduction – cycle de vie
Les sexes sont séparés. Les périodes de reproduction peuvent réunir un grand nombre d’individus. Le mâle prépare un nid, un emplacement sommairement nettoyé par des coups de nageoire caudale. La femelle y dépose ses œufs que le mâle féconde aussitôt. Les mâles gardent les œufs et les ventilent par leur nageoire caudale. Au bout de deux à trois jour, les larves éclosent et mènent une vie pélagique.
Relations avec d’autres espèces
La demoiselle bleu-vert est territoriale et grégaire : elle forme des groupes importants qui peuvent atteindre une centaine d’individus. La cohésion du groupe est aléatoire, chaque individu étant indépendant, mais, en situation d’alerte, le groupe se reforme en banc très dense. Ces déplacements coordonnés sont possibles grâce un organe sensoriel spécifique du milieu aquatique (que l’on trouve chez les poissons et les amphibiens), la ligne latérale. Cet organe est constitué de récepteurs sensoriels situés au niveau de la peau et disposés en une ligne sur les flancs (d’où le nom de ligne latérale) : ces récepteurs sont sensibles à la pression et aux mouvements de l’eau. L’animal est ainsi renseigné très précisément sur le déplacement de l’eau et tous les corps en mouvement environnants. L’eau traverse la peau en empruntant des canaux pour accéder aux récepteurs sensoriels, ces canaux passent au travers de trous dans les écailles, ce sont ces trous qui rendent la ligne latérale visible. Classiquement, la ligne latérale parcourt le flanc de l’opercule au pédoncule caudal mais il y a d’importantes variations selon les espèces.
Les bancs sont toujours associés à des massifs de coraux vivants, à tel point que la présence et l’abondance de cette espèce sont des signes de bonne santé du récif. Si la demoiselle bleu-vert trouve un abri dans le massif corallien, celui-ci tire bénéfice de la présence du banc : en effet, la nuit, dans les zones abritées comme au milieu du récif, l’absence de courant combiné à l’absence de photosynthèse, conduit à des baisses importantes de l’oxygénation de l’eau. Or, le sommeil de Chromis viridis (comme celui d’autres espèces) est accompagné de vigoureux mouvements des nageoires (plus importants que pendant la journée) : ces mouvements modifient l’hydrodynamisme et permettent de maintenir 60 à 80% du niveau d’oxygène ambiant (contre 10 à 30% sans ces poissons).
Statut de protection UICN de l'espèce Demoiselle bleu-vert
Statut de protection
Pour la conservation des espèces, l’Union Internationale de la Conservation de la Nature UICN
classe les espèces dans l’une des neuf catégories suivantes :
Les nageoires sont rayonnées : le repli de peau constituant la nageoire est soutenue par des rayons osseux ou cartilagineux. La vessie natatoire est en général développée.
La mâchoire supérieure est mobile par rapport au crâne. La nageoire caudale est (seulement en apparence) symétrique, c’est-à-dire que les lobes inférieure et supérieure de la nageoire ont la même taille. Ce groupe représente la très grande majorité des poissons actuels.
Caractérisés par une modification des mâchoires permettant une avancée accrue de la bouche et la présence (à quelques exceptions près) de rayons durs, souvent épineux, aux nageoires anale et dorsale antérieure (parfois aussi aux pelviennes), les nageoires pelviennes sont souvent avancées sous les nageoires pectorales.
Les nageoires pelviennes sont très rapprochées des nageoires thoraciques. Les perciformes constituent le plus grand groupe dans les téléostéens avec plus de 150 familles.
Importante famille de près de 400 espèces, communément appelées demoiselles et fréquentes dans les récifs coralliens. Le nom de la famille vient de « poma » qui signifie en grec couvercle et fait référence à l’opercule et « centron » qui signifie épine en référence au bord pointu de l’opercule.