Animaux à corps recouvert d’une cuticule rigide constituant un exosquelette (la croissance se fait par mue) et divisé en segments porteurs d’appendices articulés.
La tête et le thorax sont fusionnés en un céphalothorax protégé par un bouclier (le bouclier protège également les branchies). Les trois premières paires d’appendices du thorax forment des maxillipèdes (« pattes mâchoires ») qui interviennent dans l’alimentation, les appendices suivant forment cinq paires de pattes (d’où le nom de décapodes) mais la première paire est transformée en pinces.
Le nom commun français de cette espèce est grand bernard-l’ermite car il s’agit de la plus grande espèce vivant sur nos côtes. Il est de couleur rouge orangé avec la pince droite plus grande que la pince gauche. Les bernards-l’ermite (ou pagures) sont des crustacés qui occupent des coquilles vides de mollusques gastéropodes. Leur abdomen, constamment à l’abri dans la coquille, n’est pas protégé par une cuticule rigide comme le reste de leur corps. Pour pouvoir grandir, ils doivent, comme tous les crustacés, muer en rejetant leur vieille cuticule, mais aussi trouver une nouvelle coquille, plus grande et adaptée à leur croissance. Les nouvelles coquilles sont soigneusement inspectées et nettoyées avant l’emménagement.
Écologie et répartition géographique
Cette espèce est benthique (animal vivant sur le fond de l’eau) et se trouve à des profondeurs variant de quelques mètres à 300 mètres (il se rencontre préférentiellement aux profondeurs importantes). Sa répartition géographique est très vaste : côtes Est de l’Océan Atlantique, Méditerranée et tout le bassin Indo-Pacifique (de la Mer Rouge et des côtes de l’Afrique de l’Est jusqu’à la partie occidentale du Pacifique).
Alimentation
Comme la plupart des crustacés décapodes, il s’agit d’un animal nécrophage charognard qui se nourrit de toutes sortes de restes d’animaux.
Reproduction – cycle de vie
Comme chez la plupart des décapodes, la femelle porte les œufs pendant leur développement. Les embryons vont donner des larves (le développement embryonnaire est dit indirect) qui vont entrer dans la constitution du plancton. Après passage par plusieurs stades larvaires différents de l’adulte, la métamorphose donnera naissance à de jeunes bernards-l’ermite.
Relations avec d’autres espèces
Ce bernard-l’ermite vit souvent en relation de mutualisme (interaction entre deux espèces qui est bénéfique aux deux partenaires de l’association) avec une éponge (Suberites domuncula) ou avec une anémone (Calliactis parasitica) qui vivent fixés sur la coquille. Dans ce dernier cas, c’est le bernard-l’ermite qui décroche avec ses pinces la ou les anémone(s) (l’association peut concerner plusieurs anémones) du support où elle initialement fixée et l’anémone se fixe sur la coquille. Le bernard-l’ermite profite de la protection apportée par les filaments urticants de l’anémone (contre les céphalopodes notamment) et l’anémone trouve dans cette association support et nourriture.
Statut de protection UICN de l'espèce Grand Bernard-l'ermite
Statut de protection
Pour la conservation des espèces, l’Union Internationale de la Conservation de la Nature UICN
classe les espèces dans l’une des neuf catégories suivantes :
Animaux à corps recouvert d’une cuticule rigide constituant un exosquelette (la croissance se fait par mue) et divisé en segments porteurs d’appendices articulés.
La tête et le thorax sont fusionnés en un céphalothorax protégé par un bouclier (le bouclier protège également les branchies). Les trois premières paires d’appendices du thorax forment des maxillipèdes (« pattes mâchoires ») qui interviennent dans l’alimentation, les appendices suivant forment cinq paires de pattes (d’où le nom de décapodes) mais la première paire est transformée en pinces.