Animaux présentant une tête, un pied musculeux à rôle locomoteur, et une masse viscérale. Cette dernière est recouverte par le manteau qui délimite une cavité palléale contenant des branchies et qui sécrète des formations calcaires (coquille).
Mollusques à tête bien distincte portant une ou deux paires de tentacules sensoriels, et un organe masticateur caractéristique constituant une langue râpeuse, la radula. Le pied est bien développé. Le manteau sécrète (la plupart du temps) une coquille dorsale enroulée en hélice.
Le mot latin « dolabella » désigne un outil servant de hache d’un côté et de pic de l’autre, en référence à la forme du corps large à l’arrière et pointue vers l’avant.
Cette espèce fait partie des lièvres de mer, une famille de gastéropodes, à coquille régressée et interne, et portant deux tentacules sensoriels (appelés rhinophores) rappelant les oreilles d’un lièvre. Cette espèce fait partie des plus grands lièvres de mer et peut atteindre 50cm de long. Une coquille interne en forme d’oreille est présente sous le manteau. Le corps est en forme de hache avec la partie postérieure très élargie. La face dorsale porte deux orifices, l’un postérieur sert de siphon exhalant et l’autre au milieu du dos sert de siphon inhalant : ils permettent le passage de l’eau dans la cavité palléale qui contient les branchies. Le manteau est recouvert de papilles dont la forme varie, faisant paraître le corps lisse, granuleux ou hirsute. La couleur est variable, avec un mélange de gris, vert et brun.
Écologie et répartition géographique
Cette espèce reste la journée sous les pierres et les morceaux de coraux et sort la nuit. Elle se rencontre de la surface jusqu’à une quinzaine de mètres de profondeur dans les herbiers et les lagons riches en algues. La répartition géographique couvre la Mer Rouge et tout le bassin Indo-Pacifique tropical jusqu’aux côtes d’Amérique centrale.
Alimentation
Ce lièvre de mer est herbivore et se nourrit de macro-algues qu’il broute avec sa radula.
Reproduction – cycle de vie
Comme tous les lièvres de mer, cette espèce est hermaphrodite, les individus possèdent à la fois les organes mâles et femelles. Lors de l’accouplement, les individus se positionnent tête à queue et il se forme souvent des chaines d’individus accouplés : le premier se comporte en femelle, les individus du milieu mobilisent à la fois leurs organes mâles et femelles et le dernier se comporte en mâle. Les pontes forment des rubans gélatineux ; après éclosion, les larves mènent une vie planctonique avant de se métamorphoser sur le fond en un juvénile semblable à l’adulte.
Relations avec les autres espèces
Les lièvres de mer trompent leurs prédateurs grâce aux sécrétions de deux glandes dans la cavité palléale. L’une de ces sécrétions consiste en une sorte d’encre (semblable à celle des céphalopodes) et la deuxième est un liquide blanc riche en acides aminés qui simule une nourriture potentielle : ces sécrétions désorientent les prédateurs. Elles sont également étudiées pour de potentielles applications pharmacologiques.
Statut de protection UICN de l'espèce Lièvre de mer à oreille
Statut de protection
Pour la conservation des espèces, l’Union Internationale de la Conservation de la Nature UICN
classe les espèces dans l’une des neuf catégories suivantes :
Animaux présentant une tête, un pied musculeux à rôle locomoteur, et une masse viscérale. Cette dernière est recouverte par le manteau qui délimite une cavité palléale contenant des branchies et qui sécrète des formations calcaires (coquille).
Mollusques à tête bien distincte portant une ou deux paires de tentacules sensoriels, et un organe masticateur caractéristique constituant une langue râpeuse, la radula. Le pied est bien développé. Le manteau sécrète (la plupart du temps) une coquille dorsale enroulée en hélice.
Le mot latin « dolabella » désigne un outil servant de hache d’un côté et de pic de l’autre, en référence à la forme du corps large à l’arrière et pointue vers l’avant.