Les nageoires sont rayonnées : le repli de peau constituant la nageoire est soutenue par des rayons osseux ou cartilagineux. La vessie natatoire est en général développée.
La mâchoire supérieure est mobile par rapport au crâne. La nageoire caudale est (seulement en apparence) symétrique, c’est-à-dire que les lobes inférieure et supérieure de la nageoire ont la même taille. Ce groupe représente la très grande majorité des poissons actuels.
Le corps est anguilliforme. Les nageoires pelviennes et la nageoire dorsale sont absentes. La nageoire caudale est absente également ou très réduite. La nageoire anale est très longue et s’étend de l’extrémité postérieure du corps jusqu’à proximité des pectorales : ses ondulations permettent les mouvements vers l’avant et vers l’arrière. L’ouverture de la cavité branchiale est très restreinte. Des organes électriques sont présents.
Le corps est très allongé, cylindrique et pratiquement dépourvu d’écailles. Les nageoires dorsale, caudale, et pelviennes sont absentes. Les ondulations de la très longue nageoire anale permettent les mouvements en avant et en arrière, ce qui est typique du déplacement dans des environnements très encombrés. La tête est aplatie avec de petits yeux et une large bouche. Il y a trois paires d’organes électriques en position abdominale. La couleur générale est sombre avec la partie ventrale antérieure jaunâtre. La taille maximale est de 250cm.
Écologie et répartition géographique
Cette espèce fréquente les eaux calmes et boueuses, les marécages, les plaines inondables d’Amérique du Sud dans les bassins de l’Amazone et de l’Orénoque. Elle supporte très bien les eaux peu oxygénées : en effet, les branchies n’assurent que 22% de l’approvisionnement en oxygène, la peau 18% et la bouche 60%. La cavité buccale est richement vascularisée et permet de capter l’oxygène atmosphérique, à tel point que la respiration aérienne est obligatoire pour cette espèce, des incursions en milieu terrestre sont même possibles.
Alimentation
Le régime alimentaire est carnivore, les juvéniles se nourrissent d’invertébrés, les adultes chassent des poissons, des amphibiens, des petits mammifères.
Reproduction – cycle de vie
Les mâles sont beaucoup plus grands que les femelles. Ils construisent des nids d’écume pour l’incubation des œufs et gardent les larves jusqu’à ce que la saison des pluies inonde les sites de nidification et permette la dispersion des juvéniles.
Relations avec les autres espèces
Le corps contient trois organes spéciaux capables de produire de l’électricité. Les autres organes sont localisés à l’avant de l’animal, l’anus s’ouvre juste après les pectorales : l’essentiel du corps est donc constitué par les organes électriques. Les cellules de ces organes dérivent de cellules musculaires : elles ont perdu la capacité de se contracter mais ont conservé la capacité (comme les cellules musculaires et les neurones) de faire circuler les ions à travers leur membrane et de générer un très faible courant électrique. Montées en série en milliers d’exemplaires, ces cellules peuvent alors générer des courants de quelques centaines de volts : plus les cellules sont nombreuses, plus l’animal est gros et plus le courant est important (des recors à plus de 700 volts ont été enregistrés).
L’organe de Sachs, localisé à l’arrière du corps génère de faibles impulsions électriques destinées à l’orientation. En effet, en captant les modifications de ce champ électrique par les obstacles, l’animal qui est doté d’une mauvaise vue peut ainsi s’orienter dans les eaux boueuses.
Les fortes décharges proviennent de l’organe principal qui occupe l’essentiel des flancs. Elles sont destinées à la chasse : le gymnote envoie des chocs électriques sur ses proies pour les assommer ou les tuer. Les très fortes décharges, elles, permettent de se défendre : cette espèce est capable de tuer un caïman ce qui fait qu’elle n’a quasiment pas de prédateur. Cette capacité à produire ces décharges de 500 à 700 volts est due également à un système nerveux très sophistiqué capable de provoquer la décharge coordonnée de milliers de cellules électriques.
Statut de protection UICN de l'espèce Gymnote
Statut de protection
Pour la conservation des espèces, l’Union Internationale de la Conservation de la Nature UICN
classe les espèces dans l’une des neuf catégories suivantes :
Les nageoires sont rayonnées : le repli de peau constituant la nageoire est soutenue par des rayons osseux ou cartilagineux. La vessie natatoire est en général développée.
La mâchoire supérieure est mobile par rapport au crâne. La nageoire caudale est (seulement en apparence) symétrique, c’est-à-dire que les lobes inférieure et supérieure de la nageoire ont la même taille. Ce groupe représente la très grande majorité des poissons actuels.
Le corps est anguilliforme. Les nageoires pelviennes et la nageoire dorsale sont absentes. La nageoire caudale est absente également ou très réduite. La nageoire anale est très longue et s’étend de l’extrémité postérieure du corps jusqu’à proximité des pectorales : ses ondulations permettent les mouvements vers l’avant et vers l’arrière. L’ouverture de la cavité branchiale est très restreinte. Des organes électriques sont présents.