La symétrie bilatérale chez la larve est modifiée en symétrie radiaire d’ordre 5 chez l’adulte. Le squelette, ou test, est constitué de plaques calcaires internes situées sous la peau. La locomotion est assurée par un appareil ambulacraire.
Ce sont les oursins dits « réguliers » avec l’anus au milieu de la face supérieure et la bouche au milieu de la face inférieure. L’appareil masticateur appelé lanterne d’Aristote est puissant.
Du grec « eu » qui signifie vrai et de « kidaris » qui désigne le turban des rois perses. Beaucoup de noms de genres dans la famille des cidaridés tournent autour du terme « cidaris ».
Du latin « tribulus » qui désigne la châtaigne d’eau, le fruit d’une plante aquatique hérissé de nombreux piquants, et du suffixe « oides » qui signifie qui a la forme de, qui ressemble à.
Description morphologique
Les oursins, comme tous les échinodermes, perdent leur symétrie bilatérale (droite-gauche) lors la métamorphose de la larve, ce qui fait qu’ils ne présentent ni droite, ni gauche, ni avant (et donc pas de tête) ni arrière, ni dos ni ventre. Cette symétrie bilatérale est remplacée par une symétrie pentaradiaire, cela se voit dans certains organes présents en cinq exemplaires comme par exemple les dents, les rangées de pieds ambulacraires, les gonades. Le squelette est constitué de plaques calcaires internes jointives constituant un test (au contraire d’une coquille qui, elle, est externe) ovale. La face supérieure est appelée face anale car elle porte en son centre l’anus, tandis que la face opposée, dite orale, porte la bouche. Chez cette espèce, le test est quasi hémisphérique et mesure environ 6cm au maximum. Il porte deux types de piquants, de très gros piquants de couleur rose rougeâtre et souvent couverts de débris et de petits organismes encroutants, et de petits piquants aplatis en palette de couleur blanc rosâtre et plaqués contre le test ou contre la base des gros piquants.
Écologie et répartition géographique
Cette espèce se rencontre dans les lagons, les récifs coralliens et les herbiers à profondeur peu importante. La répartition géographique couvre la mer des Caraïbes, les côtes atlantiques ouest de la Caroline jusqu’au Brésil ainsi que le golfe de Guinée.
Alimentation
Les oursins dits réguliers (chez lesquels la bouche et l’anus s’ouvrent au milieu de la face inférieure et supérieure respectivement) comme cette espèce sont des brouteurs. Ils utilisent un appareil masticateur très sophistiqué (la lanterne d’Aristote) dont il ne dépasse à l’extérieur que cinq dents puissantes au milieu de la face orale (face inférieure). Cette espèce se nourrit du film d’algues et d’organismes divers qui se développe sur les substrats durs.
Reproduction – cycle de vie
Contrairement aux autres échinodermes comme les étoiles de mer ou les ophiures, les facultés de régénération sont très limitées. Les oursins sont gonochoriques, c’est-à-dire qu’il existe des individus mâles et des individus femelles (au contraire des hermaphrodites) mais on ne peut distinguer les sexes extérieurement. Les gamètes sont rejetés directement dans l’eau de mer, la fécondation est donc externe et le développement embryonnaire donne naissance à des larves (appelées pluteus) planctoniques qui se métamorphoseront ensuite en jeune oursin.
Locomotion
La locomotion est tout à fait originale chez les échinodermes dans le sens où l’eau de mer participe au fonctionnement de l’organisme : elle pénètre dans l’organisme par une plaque du squelette percée de trous, et remplit un système de canaux appelé appareil ambulacraire. Cet appareil alimente un système de tubes appelés pieds ambulacraires et fonctionnant comme des pieds hydrauliques : ces tubes s’allongent ou se raccourcissent suivant la quantité d’eau de mer qu’ils contiennent, ils sont visibles entre les piquants et portent à leur extrémité une ventouse qui, lorsqu’elle est fixée à un support et que le pied ambulacraire se raccourcit, tire l’oursin vers le point d’ancrage et permet ainsi le déplacement. La fixation de la ventouse est très puissante : lorsque l’on ramasse un oursin, le pied ambulacraire casse mais la ventouse ne se détache pas si l’oursin ne la décolle pas de lui-même. Les scientifiques ont longtemps pensé que cette fixation dépendait de muscles mais il semblerait que la sécrétion d’une substance adhésive intervienne. Les piquants, même s’ils sont orientables pour éviter les obstacles, ne participent pas au déplacement.
Statut de protection UICN de l'espèce Oursin-crayon
Statut de protection
Pour la conservation des espèces, l’Union Internationale de la Conservation de la Nature UICN
classe les espèces dans l’une des neuf catégories suivantes :
La symétrie bilatérale chez la larve est modifiée en symétrie radiaire d’ordre 5 chez l’adulte. Le squelette, ou test, est constitué de plaques calcaires internes situées sous la peau. La locomotion est assurée par un appareil ambulacraire.
Ce sont les oursins dits « réguliers » avec l’anus au milieu de la face supérieure et la bouche au milieu de la face inférieure. L’appareil masticateur appelé lanterne d’Aristote est puissant.
Du grec « eu » qui signifie vrai et de « kidaris » qui désigne le turban des rois perses. Beaucoup de noms de genres dans la famille des cidaridés tournent autour du terme « cidaris ».
Du latin « tribulus » qui désigne la châtaigne d’eau, le fruit d’une plante aquatique hérissé de nombreux piquants, et du suffixe « oides » qui signifie qui a la forme de, qui ressemble à.