Gobio gobio
Se trouve dans la galerie Nautilus
Le goujon est très sensible à la pollution si bien qu’il est utilisé comme indicateur de qualité des eaux. Il y a en France quatre espèces de goujon.
Classification
gobio
Il y a en fait en France 6 espèces différentes de chabot.
Gobio
Du latin « gobius » ou « gobio » dérivé du grec « kobios » qui désigne le gobie mais aussi parfois le goujon.
Gobionidés
Famille de plus de 210 espèces toutes d’eau douce ou d’eau saumâtre.
Cypriniformes
C’est l’ordre le plus nombreux avec plus de 4 600 espèces dont la quasi-totalité vit en eau douce.
Ostariophyses
La vessie natatoire est divisée en deux chambres. Chez la plupart, la vessie gazeuse est reliée à l’oreille interne par une chaîne de petits os (constituant l’appareil de Weber) qui transmettent les vibrations à l’oreille.
Téléostéens
La mâchoire supérieure est mobile par rapport au crâne. La nageoire caudale est (seulement en apparence) symétrique, c’est-à-dire que les lobes inférieur et supérieur de la nageoire ont la même taille. Ce groupe représente la très grande majorité des poissons actuels.
Actinoptérygiens
Les nageoires sont rayonnées : le repli de peau constituant la nageoire est soutenu par des rayons osseux ou cartilagineux. La vessie natatoire est en général développée.
Voir tous les actinoptérygiens
Ostéichthyens
Vertébrés à squelette osseux et présentant des sacs aériens reliés au tube digestif (vessie gazeuse ou poumons)
Vertébrés
Animaux pourvus d’une colonne vertébrale et d’un crâne qui protège le cerveau.
Le corps est allongé, fusiforme, légèrement comprimé latéralement. La bouche est légèrement inférieure et porte deux barbillons à la commissure des lèvres. Le dos est brun-vert et porte six à sept tâches foncées, les flancs portent également 10 à 12 tâches noires, le ventre est plus clair à reflets argentés. La taille est d’environ 12cm.
Dans les cours d’eau, les espèces se répartissent d’amont en aval suivant leur exigence en température et en force du courant. Il peut être ainsi distingué différentes zones caractérisées par des paramètres physicochimiques différents et donc par des peuplements d’espèces différents. Le goujon préfère les eaux claires de la zone à barbeau (cours d’eau à pente faible mais encore sensible où les alluvions peuvent se déposer) mais il se rencontre également dans la zone à brème (cours d’eau plus en aval à pente et courant faibles) dans les étangs et les canaux. La répartition géographique recouvre l’Europe.
Le goujon se nourrit de petits vers, de larves d’insectes, de petits crustacés, de mollusques ainsi que de substances organiques diverses qu’il prélève en fouillant le sol.
La reproduction a lieu à la fin du printemps. Chaque femelle dépose 1 000 à 3 000 œufs qui adhèrent au substrat. En période de reproduction, les mâles portent sur la tête et la partie antérieure du corps, des petits tubercules, appelés boutons nuptiaux.
Statut de protection
Pour la conservation des espèces, l’Union Internationale de la Conservation de la Nature UICN classe les espèces dans l’une des neuf catégories suivantes :
Nom | Dénomination |
---|---|
Éteinte | EX |
Éteinte à l'état sauvage | EW |
En danger critique | CR |
En danger | EN |
Vulnérable | VU |
Quasi menacée | NT |
Préoccupation mineure | LC |
Données insuffisantes | DD |
Non évaluée | NE |
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