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Hydnophora

Hydnophora sp.

Se trouve dans la galerie Nautilus

Hydnophora

Classification

Cnidaires

Animaux à symétrie radiaire, sans avant ni arrière, sans dos ni ventre, avec un seul orifice servant à la fois de bouche et d’anus. Existent sous deux formes, le polype en forme de tube fixé au substrat par sa base et la méduse qui nage en pleine eau grâce aux contractions de son ombrelle. Les cnidaires sont caractérisés par les cnidoblastes, des cellules urticantes capables de dévaginer un minuscule harpon venimeux et servant à la capture des proies.

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Anthozoaires

Ce sont des cnidaires uniquement sous la forme polype (ils n’ont pas de forme méduse). Les polypes sont pourvus d’un pharynx facilitant l’ingestion des proies.

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Hexacoralliaires

Fondamentalement, les polypes présentent un nombre 6 – ou multiple de 6 – tentacules. Le pharynx possède un sphincter qui permet la fermeture du polype.

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Scléractiniaires

Les polypes produisent un squelette calcaire. Ce groupe comprend la majorité des organismes que l’on appelle vulgairement les coraux. Il comprend 1325 espèces dont 650 correspondent aux coraux constructeurs de récifs.

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Mérulinidés

Cette famille sont tous constructeurs de récifs et hébergent des algues photosynthétiques

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Hydnophora

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Description morphologique

Les coraux sont la plupart du temps des organismes coloniaux constitués d’individus appelés polypes. Les polypes sont en général très petits, ils portent une couronne de tentacules entourant un orifice, la bouche. Ils sécrètent un squelette calcaire, le corallite ou polypiérite, constituant une loge dans laquelle ils peuvent se rétracter. Les parois communes aux corallites forment à leur intersection des monticules coniques appelés hydnophores. Ces structures couvrent la colonie et rendent ce genre facilement reconnaissable.
La forme des colonies varie : elles peuvent être massives, encroutantes ou arborescentes.
 

Écologie et répartition géographique

Le genre Hydnophora participe à la construction des récifs. La localisation géographique couvre la Mer Rouge et tout le bassin Indo-Pacifique tropical.
 

Alimentation

Comme tous les cnidaires, les coraux ont des tentacules munis de cellules urticantes et attrapent des petites proies constituant le plancton. Cependant, la majeure partie de leur alimentation ne provient pas de ce qui est ingéré mais d’une symbiose avec des zooxanthelles.
 

Reproduction – cycle de vie

Les coraux se reproduisent de manière sexuée (les espèces sont gonochoriques – à sexes séparés – ou hermaphrodites – à la fois mâle et femelle) en rejetant leurs gamètes directement dans l’eau souvent de façon synchrone. La fécondation donne une larve, dite planula, planctonique qui se fixera sur le substrat pour se métamorphoser en polype.
La reproduction asexuée est très courante. Les polypes bourgeonnent de nouveaux polypes ce qui permet la croissance de la colonie. Les colonies peuvent également se fragmenter, soit naturellement, un petit fragment de quelques polypes va se détacher par étranglement de la colonie, tomber et se fixer pour redonner une nouvelle colonie ; soit artificiellement sous l’effet d’un prédateur ou d’une tempête. C’est cette propriété qui est utilisée par l’homme pour le bouturage et la culture de coraux.
 

Relations avec les autres espèces

Les tissus des polypes hébergent des algues unicellulaires (dinoflagellés) qui par leur photosynthèse apportent de nombreux nutriments glucidiques au corail. Ces algues se multiplient activement dans les tissus (chez certaines espèces, elles peuvent représenter 45 à 60% de la biomasse en protéines du corail) en profitant des déchets azotés et phosphatés de leur hôte. Lorsqu’elles sont en surnombre (ou en cas de stress du corail), elles sont expulsées. Lors de la photosynthèse, le prélèvement du CO2 facilite également la précipitation du carbonate de calcium, le calcaire, indispensable à l’élaboration du squelette, en particulier chez les constructeurs de récifs. Cette symbiose rend les coraux très dépendants de la lumière et explique que l’on ne trouve pas ces types de coraux au-delà de profondeurs incompatibles avec la photosynthèse. La présence des pigments photosynthétiques donne une couleur jaune-brunâtre aux polypes. Les autres teintes observées chez les coraux sont dues à la présence de pigments synthétisés par le polype : ils sont responsables de la fluorescence de certains coraux et protégeraient les polypes et les zooxanthelles des effets des UV.
Les coraux qui présentent un squelette calcaire jouent un rôle extrêmement important dans l’environnement, ils sont ce que l’on appelle en écologie des organismes ingénieurs, des organismes qui modifient leur environnement. Les coraux en construisant les récifs constituent des écosystèmes qui vont accueillir une biodiversité très importante (on estime que la vie dans les récifs coralliens représente 25% de la biodiversité marine). Les impacts sur l’homme sont également extrêmement importants en termes de protection des côtes contre l’érosion, de ressource alimentaire, d’importance économique, de richesse touristique…
 

Statut de protection

 Comme tous les coraux, ce genre figure sur la liste rouge de l’IUCN. Les menaces qui pèsent en effet sur les coraux sont nombreuses. Au niveau mondial, les principales sont l’acidification des océans et le changement climatique, en particulier les températures extrêmes conduisant à la décoloration (blanchiment) et l’augmentation de la sensibilité aux maladies : ces dernières années, le nombre de maladies et leur aire de répartition, ainsi que le nombre des espèces touchées ont augmenté de façon spectaculaire, entraînant le déclin de très nombreux massifs. Les menaces plus localisées concernent la pêche (en particulier les méthodes de pêche non durables comme la pêche à la dynamite, les pêches chimiques), le développement humain (industrie, tourisme, transport), l’introduction de nouvelles espèces (pathogènes, parasites, prédateurs), la pollution (industrielle et agricole).

Statut de protection UICN de l'espèce Hydnophora

Statut de protection

Pour la conservation des espèces, l’Union Internationale de la Conservation de la Nature UICN classe les espèces dans l’une des neuf catégories suivantes :

Nom Dénomination
Éteinte EX
Éteinte à l'état sauvage EW
En danger critique CR
En danger EN
Vulnérable VU
Quasi menacée NT
Préoccupation mineure LC
Données insuffisantes DD
Non évaluée NE

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