Les nageoires sont rayonnées : le repli de peau constituant la nageoire est soutenue par des rayons osseux ou cartilagineux. La vessie natatoire est en général développée.
La mâchoire supérieure est mobile par rapport au crâne. La nageoire caudale est (seulement en apparence) symétrique, c’est-à-dire que les lobes inférieure et supérieure de la nageoire ont la même taille. Ce groupe représente la très grande majorité des poissons actuels.
Caractérisés par une modification des mâchoires permettant une avancée accrue de la bouche et la présence (à quelques exceptions près) de rayons durs, souvent épineux, aux nageoires anale et dorsale antérieure (parfois aussi aux pelviennes), les nageoires pelviennes sont souvent avancées sous les nageoires pectorales.
Les nageoires pelviennes sont très rapprochées des nageoires thoraciques. Les perciformes constituent le plus grand groupe dans les téléostéens avec plus de 150 familles.
Les labres constituent une grande famille de plus de 500 espèces. Les dents sont en forme de molaires et puissantes. Le nom de la famille fait référence aux lèvres épaisses des labridés.
Le nom signifie « coupé en deux » et fait référence à la bande noire qui court le long du corps en le séparant en deux.
Description morphologique
De taille petite (14 cm au maximum), sa couleur est bleue avec une bande noire allant en s’élargissant de la bouche à la queue. La base de la nageoire caudale, que l’on appelle le pédoncule caudal, est presque aussi large que le corps.
Écologie et répartition géographique
L’espèce se rencontre au niveau des lagons et des pentes orientées vers le large des récifs coralliens. Sa répartition géographique est assez large dans tout le bassin Indo-Pacifique : des côtes de l’Afrique de l’Est et des Mascareignes jusqu’à la partie occidentale du Pacifique.
Alimentation
Il s’agit d’un nettoyeur qui se nourrit des parasites (le plus souvent des crustacés isopodes ou copépodes) qui se développent sur le corps mais aussi dans la bouche et sur les branchies des autres poissons. Il débarrasse également ses hôtes des tissus morts ou infectés. En captivité, il se nourrit de zooplancton.
Reproduction – cycle de vie
Le labre nettoyeur est hermaphrodite protogyne, c’est-à-dire que la femelle peut changer de sexe et devenir mâle. Comme de nombreux poissons de récif (en particulier chez les labridés), l’espèce forme des harems de femelles dans lesquels un mâle monopolise les accouplements de tout un groupe de femelles. Lorsque le mâle vient à disparaître, c’est la femelle la plus grande qui change de sexe et le remplace. Ce sont les relations de dominance, relayées par des sécrétions hormonales, qui déterminent l’inversion sexuelle. Ce type de contrôle du changement de sexe par les interactions sociales a été décrit en premier chez le labre nettoyeur commun dans les années 70 et a été retrouvé ensuite chez de nombreuses espèces. Dans les populations de faible densité, du fait de la faible opportunité de monopoliser les accouplements, des changements de sexe inverses, de mâle à femelle, ont également été documentés : c’est ainsi qu’un mâle qui se retrouve accidentellement isolé se changera en femelle s’il rencontre un mâle plus gros. C’est ainsi qu’en plus des interactions de dominance, des effets de densité de population influent sur les changements de sexe.
Relations avec d’autres espèces
Les relations avec les autres espèces sont complexes et varient entre le mutualisme (interaction entre deux espèces qui est bénéfique aux deux partenaires de l’association) et le parasitisme (un parasite se développe ou se nourrit aux dépens d’un hôte qui retire un désavantage de l’interaction) : si le labre nettoyeur trouve sa nourriture sur ses partenaires, ceux-ci se débarrassent à peu de frais de leurs parasites. C’est ainsi que le territoire d’un labre nettoyeur mâle avec ses femelles, peut présenter une véritable station de nettoyage, où de très nombreuses espèces (que l’on appelle les clients) viennent se faire nettoyer en arborant un comportement particulier : ils restent immobiles (avec quelques fois les prédateurs côte-à-côte avec les proies) attendant leur tour d’être nettoyé. L’interaction est ainsi mutuellement bénéfique au labre et aux clients. Mais souvent, le labre peut tricher et se comporter en parasite en prélevant intentionnellement, et au détriment du client, du mucus, voire des petits morceaux de tissu sain. Des expériences ont montré que le labre nettoyeur préférait ce dernier type d’aliment. En cas de morsure, le client réagit de façon agressive ou au minimum met fin au nettoyage en quittant la station, si bien que le labre doit tricher avec mesure sous peine de perdre tous ses clients, ceux-ci préférant d’autres stations de nettoyage où ils seront mieux traités. Ces interactions sont encore plus complexes dans la mesure où il a été montré que des labres systématiquement tricheurs, développent néanmoins des relations stables et loyales avec des petits clients réguliers pour attirer de gros clients de passage. De plus, il est fréquent que l’individu tricheur soit la femelle : le mâle chasse alors la femelle du client, avec des réactions agressives, des punitions, proportionnelles aux enjeux de la tricherie.
Statut de protection UICN de l'espèce Labre nettoyeur commun
Statut de protection
Pour la conservation des espèces, l’Union Internationale de la Conservation de la Nature UICN
classe les espèces dans l’une des neuf catégories suivantes :
Les nageoires sont rayonnées : le repli de peau constituant la nageoire est soutenue par des rayons osseux ou cartilagineux. La vessie natatoire est en général développée.
La mâchoire supérieure est mobile par rapport au crâne. La nageoire caudale est (seulement en apparence) symétrique, c’est-à-dire que les lobes inférieure et supérieure de la nageoire ont la même taille. Ce groupe représente la très grande majorité des poissons actuels.
Caractérisés par une modification des mâchoires permettant une avancée accrue de la bouche et la présence (à quelques exceptions près) de rayons durs, souvent épineux, aux nageoires anale et dorsale antérieure (parfois aussi aux pelviennes), les nageoires pelviennes sont souvent avancées sous les nageoires pectorales.
Les nageoires pelviennes sont très rapprochées des nageoires thoraciques. Les perciformes constituent le plus grand groupe dans les téléostéens avec plus de 150 familles.
Les labres constituent une grande famille de plus de 500 espèces. Les dents sont en forme de molaires et puissantes. Le nom de la famille fait référence aux lèvres épaisses des labridés.