La symétrie bilatérale chez la larve est modifiée en symétrie radiaire d’ordre 5 chez l’adulte. Le squelette, ou test, est constitué de plaques calcaires internes situées sous la peau. La locomotion est assurée par un appareil ambulacraire.
Échinodermes à corps le plus souvent aplati, portant cinq bras très fins (la base des bras ne recouvre pas tout le disque central) et allongés, parfois ramifiés. Ce groupe comprend notamment les ophiures.
Du latin « superbus » qui signifie orgueilleux, superbe.
Description morphologique
Par la présence de leurs cinq bras, les ophiures ressemblent aux étoiles de mer mais elles forment un groupe bien séparé qui se distingue des étoiles de mer par la finesse des bras dont la base ne recouvre pas tout le disque central. Chez cette ophiure, le disque central est pentagonal et fait environ 2 à 3cm, les bras mesurent 10 à 12cm. La couleur de fond est beige, avec sur le disque central un motif brun ou pourpre de forme variable, et des anneaux brun rouge sur les bras.
Écologie et répartition géographique
La répartition géographique couvre la Mer Rouge et le bassin Indo-Pacifique des côtes est-africaines jusqu’aux îles Hawaï. Cette espèce se rencontre dans les récifs coralliens de la surface à 50m de profondeur.
Alimentation
Il s’agit, comme beaucoup d’ophiures, d’une espèce détritivore qui se nourrit de débris organiques (débris végétaux, cadavres) prélevés sur le fond de l’eau : les bras se saisissent des aliments et les amènent à la bouche située sur la face inférieure.
Reproduction – cycle de vie
L’espèce est gonochorique (les sexes sont séparés) : les gamètes sont rejetés dans l’eau où a lieu la fécondation. Les œufs et les larves sont planctoniques. Lors de la métamorphose, la larve donne une petite ophiure qui mène alors une vie benthique (vie sur le fond de l’eau). Les ophiures ont, comme beaucoup d’étoiles de mer, un grand pouvoir de régénération. Leurs bras sont capables de repousser. En cas de stress, cette espèce peut volontairement perdre une partie ou la totalité d'un bras (autotomie).
Locomotion
La locomotion est tout à fait originale chez les échinodermes dans le sens où l’eau de mer participe au fonctionnement de l’organisme : elle pénètre dans l’organisme par une plaque du squelette percée de trous, et remplit un système de canaux appelé appareil ambulacraire. Cet appareil alimente un système de tubes appelés pieds ambulacraires et fonctionnant comme des pieds hydrauliques : ces tubes s’allongent ou se raccourcissent suivant la quantité d’eau de mer qu’ils contiennent, ils sont situés sur la face inférieure des bras et portent à leur extrémité une ventouse qui permet à l’animal de s’arrimer et tirer le corps vers ce point d’ancrage. La fixation de la ventouse est très puissante : le pied ambulacraire casse mais la ventouse ne se détache pas si l’ophiure ne la décolle pas d’elle même. Les scientifiques ont longtemps pensé que cette fixation dépendait de muscles mais il semblerait que la sécrétion d’une substance adhésive intervienne.
Statut de protection UICN de l'espèce Ophiure à annelures pourpres
Statut de protection
Pour la conservation des espèces, l’Union Internationale de la Conservation de la Nature UICN
classe les espèces dans l’une des neuf catégories suivantes :
La symétrie bilatérale chez la larve est modifiée en symétrie radiaire d’ordre 5 chez l’adulte. Le squelette, ou test, est constitué de plaques calcaires internes situées sous la peau. La locomotion est assurée par un appareil ambulacraire.
Échinodermes à corps le plus souvent aplati, portant cinq bras très fins (la base des bras ne recouvre pas tout le disque central) et allongés, parfois ramifiés. Ce groupe comprend notamment les ophiures.