Animaux à corps recouvert d’une cuticule rigide constituant un exosquelette (la croissance se fait par mue) et divisé en segments porteurs d’appendices articulés.
La tête et le thorax sont fusionnés en un céphalothorax protégé par un bouclier (le bouclier protège également les branchies). Les trois premières paires d’appendices du thorax forment des maxillipèdes (« pattes mâchoires ») qui interviennent dans l’alimentation, les appendices suivant forment cinq paires de pattes (d’où le nom de décapodes) mais la première paire est transformée en pinces.
La plus commune des six familles de bernard-l’ermite, caractérisée par une dissymétrie générale avec notamment la pince droite plus grosse que la gauche.
Les Bernards-l’ermite commun (ou pagures) sont des crustacés qui occupent des coquilles vides de mollusques gastéropodes. Leur abdomen, constamment à l’abri dans la coquille, n’est pas protégé par une cuticule rigide comme le reste de leur corps. Pour pouvoir grandir, ils doivent, comme tous les crustacés, muer en rejetant leur vieille cuticule, mais aussi trouver une nouvelle coquille, plus grande et adaptée à leur croissance. Les nouvelles coquilles sont soigneusement inspectées et nettoyées avant l’emménagement.
Le corps est orange rouge avec des tâches grises ou vertes. Les pinces sont jaune vert avec des tâches rouges et des tubercules, la droite est plus grosse que la gauche. La taille moyenne est de 3 à 10 cm.
Écologie et répartition géographique
Cette espèce est le bernard l’ermite le plus courant de l’Europe du Nord Ouest : elle se rencontre sur tous les types de fonds, sableux, rocheux, prairies, de la zone de balancement des marées jusqu’à 450m de profondeur.
La répartition géographique recouvre tout le littoral atlantique nord, de la Norvège au Portugal.
Alimentation
Les pagures sont détritivores, ils se nourrissent de débris animaux et végétaux.
Reproduction – cycle de vie
Comme chez la plupart des décapodes, la femelle porte les œufs pendant leur développement. Les embryons vont donner des larves (le développement embryonnaire est dit indirect) qui vont entrer dans la constitution du plancton. Après passage par plusieurs stades larvaires différents de l’adulte, la métamorphose donnera naissance à de jeunes Bernards-l’ermite commun.
Relations avec d’autres espèces
Ce Bernard-l’ermite commun vit souvent en relation de mutualisme (interaction entre deux espèces qui est bénéfique aux deux partenaires de l’association) avec des cnidaires. La coquille est souvent recouverte par des colonies de l’hydraire Hydractinia echinata ou par une anémone (Calliactis parasitica) qui vivent fixés sur la coquille. Dans ce dernier cas, c’est le Bernard-l’ermite commun qui décroche avec ses pinces la ou les anémone(s) (l’association peut concerner plusieurs anémones) du support où elle est initialement fixée et l’anémone se fixe sur la coquille. Le Bernard-l’ermite commun profite de la protection apportée par les filaments urticants de l’anémone (contre les céphalopodes notamment) et l’anémone trouve dans cette association support et nourriture.
Statut de protection UICN de l'espèce Bernard-l'ermite commun
Statut de protection
Pour la conservation des espèces, l’Union Internationale de la Conservation de la Nature UICN
classe les espèces dans l’une des neuf catégories suivantes :
Animaux à corps recouvert d’une cuticule rigide constituant un exosquelette (la croissance se fait par mue) et divisé en segments porteurs d’appendices articulés.
La tête et le thorax sont fusionnés en un céphalothorax protégé par un bouclier (le bouclier protège également les branchies). Les trois premières paires d’appendices du thorax forment des maxillipèdes (« pattes mâchoires ») qui interviennent dans l’alimentation, les appendices suivant forment cinq paires de pattes (d’où le nom de décapodes) mais la première paire est transformée en pinces.
La plus commune des six familles de bernard-l’ermite, caractérisée par une dissymétrie générale avec notamment la pince droite plus grosse que la gauche.