Phoxinus phoxinus
Se trouve dans la galerie Nautilus
Le vairon, présent sur quasiment tout le territoire métropolitain est un poisson typique des eaux claires, que ce soit dans les zones de cours d’eau à fort courant ou dans les lacs alpins. Sa coloration olivâtre permet de le distinguer des deux autres espèces présentes en pleine eau ici, le spirlin et le blageon.
Classification
phoxinus
Il y a en France trois autres espèces de vairon.
Phoxinus
Le nom scientifique est directement issu du grec phoxinos, terme utilisé pour décrire un petit poisson de rivière (sans doute le vairon).
Leuciscidés
Cette famille comprend plus de 670 espèces.
Cypriniformes
C’est l’ordre le plus nombreux avec plus de 4 600 espèces dont la quasi-totalité vit en eau douce.
Ostariophyses
La vessie natatoire est divisée en deux chambres. Chez la plupart, la vessie gazeuse est reliée à l’oreille interne par une chaîne de petits os (constituant l’appareil de Weber) qui transmettent les vibrations à l’oreille.
Téléostéens
La mâchoire supérieure est mobile par rapport au crâne. La nageoire caudale est (seulement en apparence) symétrique, c’est-à-dire que les lobes inférieur et supérieur de la nageoire ont la même taille. Ce groupe représente la très grande majorité des poissons actuels.
Actinoptérygiens
Les nageoires sont rayonnées : le repli de peau constituant la nageoire est soutenu par des rayons osseux ou cartilagineux. La vessie natatoire est en général développée.
Voir tous les actinoptérygiens
Ostéichthyens
Vertébrés à squelette osseux et présentant des sacs aériens reliés au tube digestif (vessie gazeuse ou poumons)
Vertébrés
Animaux pourvus d’une colonne vertébrale et d’un crâne qui protège le cerveau.
Le corps est allongé, presque cylindrique avec de très petites écailles peu distinctes. Le museau est arrondi avec la mâchoire supérieure légèrement plus avancée et plus large que la mâchoire inférieure. La nageoire dorsale est courte et sensiblement égale à la nageoire anale. La coloration est olivâtre sur le dos et les flancs avec des tâches sombres de forme variable sur les flancs et une ligne claire à hauteur de la ligne latérale. La taille ne dépasse guère 7 à 10cm.
Dans les cours d’eau, les espèces se répartissent d’amont en aval suivant leur exigence en température et en force du courant. Il peut être ainsi distingué de l’amont vers l’aval différentes zones caractérisées par des paramètres physicochimiques différents et donc par des peuplements d’espèces différents. Le vairon est un poisson rhéophile (qui aime le courant) qui fréquente les eaux claires, de la zone à truite (eaux fraiches et rapides à pente importante et largeur réduite) à la zone à barbeau (cours d’eaux où les alluvions peuvent se déposer : la pente y est faible mais encore sensible) ainsi que les lacs alpins.
La répartition géographique couvre l’Eurasie septentrionale, de l’Irlande jusqu’à l’extrémité de la Sibérie (il est absent du sud de l’Espagne, du sud de l’Italie et de la Grèce).
Le vairon est un poisson omnivore et opportuniste : il se nourrit d’animaux aquatiques de toute sorte (vers, petits mollusques, alevins, larves d'insectes, etc.) ainsi que d'algues et de détritus végétaux. Il se nourrit également d’œufs d’autres poissons.
Les pontes, multiples, s’étalent d’avril à juillet avec un pic en mai-juin. Le vairon est très exigeant pour son substrat de ponte : la femelle ne dépose ses œufs que sur des graviers propres et bien oxygénés. Le vairon est un pondeur multiple, la femelle dépose ses œufs en lots successifs (quatre en général).
Statut de protection
Pour la conservation des espèces, l’Union Internationale de la Conservation de la Nature UICN classe les espèces dans l’une des neuf catégories suivantes :
Nom | Dénomination |
---|---|
Éteinte | EX |
Éteinte à l'état sauvage | EW |
En danger critique | CR |
En danger | EN |
Vulnérable | VU |
Quasi menacée | NT |
Préoccupation mineure | LC |
Données insuffisantes | DD |
Non évaluée | NE |
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