Les nageoires sont rayonnées : le repli de peau constituant la nageoire est soutenue par des rayons osseux ou cartilagineux. La vessie natatoire est en général développée.
La mâchoire supérieure est mobile par rapport au crâne. La nageoire caudale est (seulement en apparence) symétrique, c’est-à-dire que les lobes inférieure et supérieure de la nageoire ont la même taille. Ce groupe représente la très grande majorité des poissons actuels.
Caractérisés par une modification des mâchoires permettant une avancée accrue de la bouche et la présence (à quelques exceptions près) de rayons durs, souvent épineux, aux nageoires anale et dorsale antérieure (parfois aussi aux pelviennes), les nageoires pelviennes sont souvent avancées sous les nageoires pectorales.
La tête et le corps sont souvent épineux, et comportent des plaques osseuses dans la peau. Les membranes reliant les rayons des nageoires pectorales sont souvent incomplètes.
Signifie voltigeant en référence à la nage particulière les pectorales déployées comme des ailes.
Description morphologique
L’aspect de cette espèce est tout à fait fascinant. Le corps est oblong, légèrement comprimé latéralement. La tête est volumineuse et pourvue d’une grande bouche protractile et munie de dents très fines. Les yeux sont volumineux et saillants. La lèvre supérieure est ornée de petits tentacules aplatis. La première nageoire dorsale est pourvue de rayons durs épineux terminés par un aiguillon venimeux. La seconde dorsale est plus courte, arrondie et à rayons mous. Les pectorales très développées ont des rayons très allongés réunis seulement à leur base par une membrane. Les nageoires pelviennes ainsi que l’anale sont également bien développées. La caudale est arrondie. La coloration générale est rouge-brun et consiste en une alternance de bandes colorées et de bandes claires. Cette alternance se poursuit sur la première dorsale et les pectorales. La deuxième dorsale, l’anale et la caudale sont constellées de tâches noires. La taille maximale est d’environ 40cm.
Écologie et répartition géographique
Cette espèce se rencontre dans les lagons et sur les pentes des récifs jusqu’à 55m de profondeur. La répartition géographique correspond au Pacifique, de la Malaisie à la Polynésie française et du Sud du Japon à l’Australie. L’espèce est invasive dans les Antilles le Golfe du Mexique, les Caraïbes, la côte atlantique des États-Unis jusqu’en Caroline du Nord.
Alimentation
Le régime alimentaire est prédateur et consiste en des poissons, des crustacés et des mollusques. La rascasse chasse de nuit, elle accule ses proies dans un coin en déployant ses grandes pectorales, puis gobe d’un coup sa proie grâce à son immense bouche protractile.
Reproduction – cycle de vie
L’espèce est gonochorique (les sexes sont séparés). La femelle peut pondre jusqu’à 40 000 œufs qui donneront des larves planctoniques.
Relations avec d’autres espèces
En plus d’être un redoutable prédateur, cette espèce se défend également très bien contre ses prédateurs à tel point qu’ils sont très rares. En effet, comme chez la plupart des rascasses, les rayons épineux des nageoires dorsale, anale et pelviennes présentent des glandes à venin. Pour les humains, la piqûre est très douloureuse (mortelle dans de rares cas).
Statut de protection
Cette espèce est envahissante dans toute la grande région caraïbe. Introduites dans les années 1990, les rascasses ont proliféré rapidement et déciment des populations locales de proies. La reproduction rapide, l’absence de prédateurs et le comportement naïf des proies devant ce nouveau prédateur entrainent des densités de population importantes et un très fort impact sur les populations locales d’autres espèces. Des craintes d’installation de la rascasse en Méditerranée existent également. L’une des stratégies de lutte est de pousser les populations à la pêche et à la consommation de cette espèce dont la chair est excellente.
Statut de protection UICN de l'espèce Rascasse volante
Statut de protection
Pour la conservation des espèces, l’Union Internationale de la Conservation de la Nature UICN
classe les espèces dans l’une des neuf catégories suivantes :
Les nageoires sont rayonnées : le repli de peau constituant la nageoire est soutenue par des rayons osseux ou cartilagineux. La vessie natatoire est en général développée.
La mâchoire supérieure est mobile par rapport au crâne. La nageoire caudale est (seulement en apparence) symétrique, c’est-à-dire que les lobes inférieure et supérieure de la nageoire ont la même taille. Ce groupe représente la très grande majorité des poissons actuels.
Caractérisés par une modification des mâchoires permettant une avancée accrue de la bouche et la présence (à quelques exceptions près) de rayons durs, souvent épineux, aux nageoires anale et dorsale antérieure (parfois aussi aux pelviennes), les nageoires pelviennes sont souvent avancées sous les nageoires pectorales.
La tête et le corps sont souvent épineux, et comportent des plaques osseuses dans la peau. Les membranes reliant les rayons des nageoires pectorales sont souvent incomplètes.