Taeniura lymna
Se trouve dans la galerie Nautilus
Comme chez de nombreuses autres raies et requins, cette espèce est ovovivipare, c’est-à-dire que la femelle ne pond pas d’œufs mais met au monde des petits. Cet aquarium héberge un couple : la femelle est plus grande et le mâle est reconnaissable aux organes copulateurs en forme de tube associés aux nageoires pelviennes à l’arrière du corps. Ce couple s’est reproduit au Museum Aquarium.
Classification
lymna
Le nom d’espèce fait référence au milieu de vie, « leimon » signifiant vase.
Taeniura
Le nom de genre fait référence à l’aspect de la queue : « ura » signifie queue en grec et « tainia » ruban.
Dasyatidés
Cette famille de raies se caractérise par des nageoires dorsales absentes ou très peu développées, une nageoire caudale absente, la queue est longue et se termine en fouet avec, chez la plupart des espèces, une épine venimeuse qui peut produire une piqûre douloureuse.
Myliobatiformes
Ordre regroupant plus d’un tiers des raies.
Elasmobranches
Les élasmobranches présentent des fentes branchiales et regroupent les requins et les raies.
Chondrichthyens
Vertébrés à squelette cartilagineux avec une couche de cartilage particulière (cartilage prismatique) très caractéristique, ce qui confère à la fois souplesse et robustesse au squelette.
Vertébrés
Animaux pourvus d’une colonne vertébrale et d’un crâne qui protège le cerveau.
La pastenague à points bleus a, comme toutes les raies, une forme aplatie et se déplace par ondulations de ses nageoires pectorales très développées qui se rejoignent en avant de la tête. La queue est longue, en forme de ruban et se termine en fouet avec une épine venimeuse qui peut produire une piqûre douloureuse.
Il s’agit d’une espèce côtière que l’on retrouve autour des récifs coralliens, elle s’approche des côtes avec la marée pour se nourrir. Sa répartition géographique est assez large dans tout le bassin Indo-Pacifique : de la Mer Rouge et des côtes de l’Afrique de l’Est jusqu’à la partie occidentale du Pacifique.
Comme beaucoup de raies, la pastenague à points bleus se nourrit de proies diverses (mollusques, vers, crustacés, petits poissons) qu’elle chasse souvent à l’affût.
Du point de vue de la reproduction, l’espèce est ovovivipare. Chez les chondrichthyens, la fécondation est interne, en effet le mâle porte des claspers qui sont des organes copulateurs associés aux nageoires pelviennes (c’est un moyen de distinguer le mâle de la femelle). Après accouplement, les œufs se développent dans les voies génitales de la femelle. Les embryons se développent en utilisant les réserves de l’œuf puis en se nourrissant de sécrétions produites par la mère, et des jeunes complètement formés sont mis au monde. Une première reproduction a été obtenue au Museum-Aquarium en 2015.
Souvent posée sur le fond ou se déplaçant au dessus du fond, elle respire en aspirant l’eau par ses spiracles, petits orifices situés derrière les yeux, et en la refoulant par ses fentes branchiales situées sur la face ventrale, ce qui lui permet d’éviter d’absorber du sable ou de la vase (la plupart des chondrichthyens respirent en absorbant l’eau par la bouche et en la refoulant par les fentes branchiales).
Statut de protection
Pour la conservation des espèces, l’Union Internationale de la Conservation de la Nature UICN classe les espèces dans l’une des neuf catégories suivantes :
Nom | Dénomination |
---|---|
Éteinte | EX |
Éteinte à l'état sauvage | EW |
En danger critique | CR |
En danger | EN |
Vulnérable | VU |
Quasi menacée | NT |
Préoccupation mineure | LC |
Données insuffisantes | DD |
Non évaluée | NE |
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