Les nageoires sont rayonnées : le repli de peau constituant la nageoire est soutenue par des rayons osseux ou cartilagineux. La vessie natatoire est en général développée.
La mâchoire supérieure est mobile par rapport au crâne. La nageoire caudale est (seulement en apparence) symétrique, c’est-à-dire que les lobes inférieure et supérieure de la nageoire ont la même taille. Ce groupe représente la très grande majorité des poissons actuels.
Caractérisés par une modification des mâchoires permettant une avancée accrue de la bouche et la présence (à quelques exceptions près) de rayons durs, souvent épineux, aux nageoires anale et dorsale antérieure (parfois aussi aux pelviennes), les nageoires pelviennes sont souvent avancées sous les nageoires pectorales.
Les nageoires pelviennes sont très rapprochées des nageoires thoraciques. Les perciformes constituent le plus grand groupe dans les téléostéens avec plus de 150 familles.
La forme du corps est allongée, comprimée latéralement. La nageoire dorsale est courte alors que la nageoire anale est longue, la caudale est ronde. Les nageoires impaires sont tachetées de points noirs et portent un liseré brun rouge en périphérie. Les pelviennes sont petites avec le premier rayon très allongé. Le corps est relativement brillant avec deux bandes noires discontinues le long du corps. La bouche est orientée vers le haut, l’œil est assez gros et de couleur turquoise. La taille est petite, elle fait au maximum 4cm.
Écologie et répartition géographique
Cette espèce fréquente les eaux stagnantes et souvent peu oxygénées avec une couverture végétale dense comme les mares, les petits étangs, les fossés. La localisation géographique correspond à l’Asie du sud-est, Thaïlande, Laos, Indonésie.
Alimentation
Le régime alimentaire comprend du zooplancton et des insectes aquatiques.
Reproduction – cycle de vie
Le mâle construit le nid, une structure délicate faite de bulles sous une feuille, un rocher immergé ou directement à la surface : il prend une bouffée d’air et relâche des bulles enrobées de mucus, il constitue ainsi un radeau de bulles. En flottant en surface, les œufs seront ainsi suffisamment oxygénés.
Respiration
Comme la majeure partie des membres de sa famille, cette espèce possède un organe respiratoire accessoire, appelé le labyrinthe, qui lui permet de respirer de l’oxygène atmosphérique. Le labyrinthe est une structure constituée de lames squelettiques très enchevêtrées situées dans la partie dorsale du pharynx au dessus des branchies. Cette structure très ramifiée et très vascularisée puise l’oxygène de l’air capté par la bouche.
Relations au sein de l’espèce
L’espèce doit son nom commun de gourami grogneur au fait qu’elle est capable d’émettre des grognements nettement audibles (ils peuvent être entendus jusqu’à 10m de distance). Cette particularité se retrouve fréquemment chez les osphronémidés car la chambre d’air au dessus des branchies (utilisée pour la respiration) leur permet également de détecter une plus large gamme de sons que les autres poissons. La plupart émettent des sons en utilisant le frottement de leurs dents pharyngiennes. Les trois espèces du genre Trichopsis ont un système sonore particulier qu’ils utilisent dans les relations entre individus : les tendons des nageoires pectorales frottent sur des élévations osseuses des rayons des nageoires (comme des cordes de guitare) et produisent un son pulsé lors des battements rapides des nageoires pectorales. Ces sons sont utilisés dans les comportements de défense du territoire et dans les parades nuptiales.
Statut de protection UICN de l'espèce Gourami grogneur nain
Statut de protection
Pour la conservation des espèces, l’Union Internationale de la Conservation de la Nature UICN
classe les espèces dans l’une des neuf catégories suivantes :
Les nageoires sont rayonnées : le repli de peau constituant la nageoire est soutenue par des rayons osseux ou cartilagineux. La vessie natatoire est en général développée.
La mâchoire supérieure est mobile par rapport au crâne. La nageoire caudale est (seulement en apparence) symétrique, c’est-à-dire que les lobes inférieure et supérieure de la nageoire ont la même taille. Ce groupe représente la très grande majorité des poissons actuels.
Caractérisés par une modification des mâchoires permettant une avancée accrue de la bouche et la présence (à quelques exceptions près) de rayons durs, souvent épineux, aux nageoires anale et dorsale antérieure (parfois aussi aux pelviennes), les nageoires pelviennes sont souvent avancées sous les nageoires pectorales.
Les nageoires pelviennes sont très rapprochées des nageoires thoraciques. Les perciformes constituent le plus grand groupe dans les téléostéens avec plus de 150 familles.