Comme les autres gouramis, cette espèce présente au niveau du pharynx, au-dessus des branchies, un organe respiratoire accessoire qui lui permet de respirer l’oxygène de l’air.
Classification
deissneri
En hommage à un collecteur de poissons en Asie, F. H. Deissner.
Parosphromenus
Du grec « para » sur le côté de : le nom de genre signifie proche du genre Osphromenus.
Caractérisés par une modification des mâchoires permettant une avancée accrue de la bouche et la présence (à quelques exceptions près) de rayons durs, souvent épineux, aux nageoires anale et dorsale antérieure (parfois aussi aux pelviennes), les nageoires pelviennes sont souvent avancées sous les nageoires pectorales.
La mâchoire supérieure est mobile par rapport au crâne. La nageoire caudale est (seulement en apparence) symétrique, c’est-à-dire que les lobes inférieur et supérieur de la nageoire ont la même taille. Ce groupe représente la très grande majorité des poissons actuels.
Les nageoires sont rayonnées : le repli de peau constituant la nageoire est soutenu par des rayons osseux ou cartilagineux. La vessie natatoire est en général développée.
La taille est petite (3 cm). Le corps est allongé, les pelviennes sont très avancées, la dorsale et l’anale sont longues. Le corps est jaune sur les côtés et brun sur le dos, la gorge est blanche. Deux larges bandes sombres parcourent tout le corps de l’extrémité du museau jusqu’au pédoncule caudal. Les nageoires dorsale, anale et caudale sont noires avec un liseré bleu à l’extrémité, ce liseré bleu est doublé sur la caudale.
Écologie et répartition géographique
Ce gourami fréquente les eaux douces des cours d’eaux calmes avec beaucoup de végétation. Il est endémique de l’île de Bangka en Indonésie.
Alimentation
Cette espèce se nourrit d’insectes et de mollusques.
Reproduction – cycle de vie
Comme beaucoup de gouramis, le mâle construit le nid, une structure délicate faite de bulles en général dans des cavités : il prend une bouffée d’air et relâche des bulles enrobées de mucus, il constitue ainsi un radeau de bulles.
Respiration
La majeure partie des membres de cette famille possèdent un organe respiratoire accessoire, appelé le labyrinthe, qui leur permet de respirer de l’oxygène atmosphérique. Le labyrinthe est une structure constituée de lames squelettiques très enchevêtrées situées dans la partie dorsale du pharynx au dessus des branchies. Cette structure très ramifiée et très vascularisée puise l’oxygène de l’air capté par la bouche. Elle permet de survivre dans des pièces d’eau en voie d’assèchement et de se déplacer sur la terre ferme pour se rendre dans un autre point d’eau. Mais contrairement aux autres membres de sa famille, cette espèce vient rarement gober de l’air en surface pour respirer.
Statut de protection
Du fait que cette espèce est endémique d’une zone géographique restreinte, elle est particulièrement sensible. Elle est menacée par les perturbations du milieu dues à l’agriculture, aux exploitations minières, à la pollution et au déboisement.
Statut de protection UICN de l'espèce Gourami réglisse
Statut de protection
Pour la conservation des espèces, l’Union Internationale de la Conservation de la Nature UICN
classe les espèces dans l’une des neuf catégories suivantes :
Caractérisés par une modification des mâchoires permettant une avancée accrue de la bouche et la présence (à quelques exceptions près) de rayons durs, souvent épineux, aux nageoires anale et dorsale antérieure (parfois aussi aux pelviennes), les nageoires pelviennes sont souvent avancées sous les nageoires pectorales.
La mâchoire supérieure est mobile par rapport au crâne. La nageoire caudale est (seulement en apparence) symétrique, c’est-à-dire que les lobes inférieur et supérieur de la nageoire ont la même taille. Ce groupe représente la très grande majorité des poissons actuels.
Les nageoires sont rayonnées : le repli de peau constituant la nageoire est soutenu par des rayons osseux ou cartilagineux. La vessie natatoire est en général développée.