Animaux présentant une tête, un pied musculeux à rôle locomoteur, et une masse viscérale. Cette dernière est recouverte par le manteau qui délimite une cavité palléale contenant des branchies et qui sécrète des formations calcaires (coquille).
Les valves (droite et gauche) de la coquille sont symétriques, oblongues, de couleur noir-bleuâtre (parfais brun), en revanche, les valves prises isolément ne sont pas symétriques. L’intérieur de la coquille est blanc nacré avec les bords bleu-noir. Le manteau est orange avec les bords bruns et festonnés. Des filaments de nature protéique (constituant un ensemble que l’on appelle le byssus) sortent de la coquille pour fixer la moule sur un support.
Écologie et répartition géographique
La moule commune vit dans les eaux peu profondes (jusqu’à 10 mètres) et surtout en zone intertidale (zone de balancement des marées), principalement dans les zones de ressac où elle résiste aux vagues grâce à une solide fixation assurée par des filaments protéiques qu’elle sécrète, le byssus. Elle préfère les eaux plutôt fraiches et s’accommode bien des eaux saumâtres : elle supporte les salinités allant de 38% à 13% et peut ainsi se retrouver dans les estuaires. La répartition géographique recouvre l’Atlantique Nord Ouest, les côtes européennes de l’Atlantique Est, la Manche, la Mer du Nord et la Baltique, ainsi que la Méditerranée.
Alimentation
Comme tous les bivalves, la moule commune est un organisme microphage qui se nourrit de particules extraites de l’eau par filtration par les branchies. Le manteau (qui correspond à la peau des mollusques) recouvre tout le corps et sécrète la coquille, il délimite une cavité, la cavité palléale qui contient les branchies, ainsi que deux ouvertures, les siphons, qui permettent l’entrée et la sortie de l’eau. Les cils microscopiques qui tapissent les branchies créent par leur battement un courant d’eau. Emergée, la moule peut survivre plusieurs jours grâce à l’eau stockée dans la cavité palléale.
Reproduction – cycle de vie
La reproduction passe par un stade larvaire planctonique, appelé larve trochophore (que l’on retrouve de façon classique chez les mollusques), suivi par un deuxième stade larvaire, également planctonique et dit veligère, qui ressemble à un bivalve miniature. Les sexes sont séparés. Les capacités de reproduction sont grandes, une moule peut produire 5 à 12 millions d’œufs par an. Il s’agit d’un animal grégaire qui s’accroche par son byssus à d’autres moules, ce qui forme des agrégats très denses (des moulières).
Relations avec d’autres espèces
La moule abrite souvent un petit crabe commensal, Pinnotheres pisum, qui vit dans sa cavité palléale. Elle est la proie de divers poissons, d’étoiles de mer qui ouvrent leur coquille grâce à leurs pieds ambulacraires, de gastéropodes qui avoir percé un trou dans leur coquille, introduisent leur mufle par ce trou et aspirent les tissus de la moule.
Statut de protection
La moule commune est consommée en grandes quantités : en 2016, les quantités pêchées représentaient plus de 77 000 tonnes, alors que les quantités produites par élevage représentaient plus de 182 000 tonnes.
Statut de protection UICN de l'espèce Moule commune
Statut de protection
Pour la conservation des espèces, l’Union Internationale de la Conservation de la Nature UICN
classe les espèces dans l’une des neuf catégories suivantes :
Animaux présentant une tête, un pied musculeux à rôle locomoteur, et une masse viscérale. Cette dernière est recouverte par le manteau qui délimite une cavité palléale contenant des branchies et qui sécrète des formations calcaires (coquille).