Animaux à symétrie radiaire, sans avant ni arrière, sans dos ni ventre, avec un seul orifice servant à la fois de bouche et d’anus. Existent sous deux formes, le polype en forme de tube fixé au substrat par sa base et la méduse qui nage en pleine eau grâce aux contractions de son ombrelle. Les cnidaires sont caractérisés par les cnidoblastes, des cellules urticantes capables de dévaginer un minuscule harpon venimeux et servant à la capture des proies.
Ce sont des cnidaires uniquement sous la forme polype (ils n’ont pas de forme méduse). Les polypes sont pourvus d’un pharynx facilitant l’ingestion des proies.
Ce genre fait partie de ce que l’on appelle communément les coraux mous qui ne présentent pas de squelette calcaire rigide. Plus exactement, le squelette est constitué de pièces calcaires séparées les unes des autres, les sclérites, qui sont ici très petites. En conséquence, l’eau est pompée par les polypes et la pression hydrostatique interne joue le rôle de squelette hydrique pour la colonie. En cas de perturbation ou de stress, l’eau peut être rapidement rejetée par les polypes et la colonie peut se contracter à une taille très petite. Dans le genre Sinularia, les colonies ont une forme très variable. Les polypes sont petits, rétractiles avec de courts tentacules.
Ecologie et répartition géographique
Le genre Sinularia est très abondant et répandu dans des habitats très variés, des eaux de surface jusqu’à 40m de profondeur, des eaux turbides aux eaux claires. La répartition géographique correspond au bassin Indo-Pacifique des côtes est-africaines et de la Mer Rouge aux îles Hawaï.
Alimentation
La plupart des coraux mous se nourrissent de particules (incluant des organismes du plancton comme des micro-organismes et du zooplancton peu mobile), qui sont captées par les cellules urticantes. Certains, comme Sinularia, hébergent des algues unicellulaires photosynthétiques, des zooxanthelles, qui apportent au corail un complément énergétique. Le rendement de la photosynthèse est beaucoup plus faible chez les coraux mous que chez les coraux durs présentant un squelette calcaire.
Reproduction – cycle de vie
La plupart des octocoralliaires sont gonochoriques (à sexes séparés). Les gamètes sont émis par les colonies dans l’eau, où a lieu la fécondation. Pour augmenter les chances de fécondation, l’émission des gamètes est souvent synchronisée par les phases de la lune ou par la température de l’eau. Chez les coraux mous, la reproduction asexuée est commune et constitue souvent le mode de reproduction prédominant : après métamorphose de la larve en polype, celui-ci bourgeonne de nouveaux polypes pour donner une colonie. La colonie peut ensuite se reproduire par émission de stolons ou fragmentation de la colonie : elle peut former des constrictions verticales et se séparer en deux.
Relations avec les autres espèces
Les coraux mous menant une vie fixée et n’étant pas protégés par un squelette calcaire, sont à la merci des prédateurs. La plupart des espèces produisent des substances toxiques, comme des terpènes, pour dissuader les prédateurs. Elles produisent également un film protecteur pour empêcher la croissance des bactéries, des algues et des moisissures.
Statut de protection UICN de l'espèce Sinularia
Statut de protection
Pour la conservation des espèces, l’Union Internationale de la Conservation de la Nature UICN
classe les espèces dans l’une des neuf catégories suivantes :
Animaux à symétrie radiaire, sans avant ni arrière, sans dos ni ventre, avec un seul orifice servant à la fois de bouche et d’anus. Existent sous deux formes, le polype en forme de tube fixé au substrat par sa base et la méduse qui nage en pleine eau grâce aux contractions de son ombrelle. Les cnidaires sont caractérisés par les cnidoblastes, des cellules urticantes capables de dévaginer un minuscule harpon venimeux et servant à la capture des proies.
Ce sont des cnidaires uniquement sous la forme polype (ils n’ont pas de forme méduse). Les polypes sont pourvus d’un pharynx facilitant l’ingestion des proies.